Tag Archive for: Cuisine

Top de 8 meilleurs plats à ne pas manquer à Saigon

On trouve certes de très bons restaurants à Hanoi et la cuisine du nord est variée. Cependant HCMV fait figure de capitale gastronomique. En effet outre les excellentes spécialités locales, la ville offre un large éventail de cuisines étrangères. Située à un carrefour d’échanges, entre terre et mer, elle est le lieu privilégié des rencontres culinaires de plusieurs régions. Que ce soit dans les stands des marchés, auprès des vendeurs de rue ou dans les restaurants, les plats de l’ex Saïgon sont goûteux.

Nous vous proposons ci-après ce qui peut être les 8 meilleurs plats à Saigon !

1. Goi Cuon de Saigon

 

Le Goi Cuon est en fait le rouleau de printemps vietnamien. Cependant les rouleaux de Hô-Chi-Minh ville sont préparés un peu différemment. La grande différence est la farce surtout faite de crevettes, de petits morceaux de porc et d’une large variété de légumes frais.

Le restaurant « Chez Madame Hue » prépare ce plat d’une excellente manière. Il est connu des Saigonais pour la qualité de sa cuisine. De nombreux vendeurs de rue proposent également ce plat.

2. Com Tâm Saigon

Le Com Tâm est également un plat typique du Vietnam. Il a une variante servie dans le sud nommée Com Tâm Saïgon. Ce plat est fait à partir de grains de riz brisés et de porc servi sous différentes formes : couenne de porc émincée et parfumée au riz grillé, travers de porc auquel on rajoute des crevettes grillées, de l’omelette et du pain de viande à l’oeuf.

Pour goûter cette spécialité, vous pourrez vous rendre au Com Tam Cali, 222 Rue Hai Ba Trung dans le centre au 1er arrondissement ou au Com Tom Bui, 378 Rue Le Van Luong dans le 7ème arrrondissement.

 

3. Pâte frite de Saigon

 

Ce plat est en fait une galette à base de farine de riz, craquante à l’extérieur et moélleuse à l’intérieur. Elle est généralement farçie de crevettes, de morceaux de porc et de haricots mungo auxquels on peut rajouter, en fonction des goûts, de l’oignon vert, de l’ail, un peu de pîment et de l’oeuf. La bonne façon de déguster ce plat est de l’enrouler dans une feuille de salade ou de moutarde et de le tremper dans une sauce à l’ail plus ou moins pimentée.

 

 

Deux adresses se démarquent si vous souhaitez goûter ce plat :

  • Au  46A D Dinh Cong Trang | District 3
  • Au 74 Rue Suong Nguyet Anh St.

4. Brochette de viande grillée

 

Le Vietnam est incontestablement l’un des pays d’Asie du Sud-est où l’on trouve les meilleures brochettes de viande. Elles sont préparées de différentes façons et HCMV n’est pas en reste dans la variété de ses préparations. On retrouvera ainsi des brochettes de poulet, de porc ou de cailles épicées avec de l’ail, du piment local et des feuilles odorantes dont le tout donne une saveur succulente.

 

 

Trois adresses peuvent être conseillées :

  • BBQ 5k – 137, Đường 9A, KDC Trung Sơn, Bình Chánh
  • Quan Nuong: 29-31 Ton That Thiep Street | District 1
  • Lang Nuong Nam Bo: 285/C145 rue Cách Mạng Tháng 8, Arrondissement 10

5. La soupe aigre douce au poisson (canh chua ca)

Toute la richesse du delta du Mékong se retrouve à travers cette soupe. Différents poissons peuvent la composer : merlu, mulet, aile de raie également, pangasius ou encore poisson à tête de serpent (channidae). On y rajoute des tomates, de l’ananas, des gombos (légume tropical liant la soupe), de l’extrait de tamarin, des germes de haricot mungo et diverses herbes aromatiques. Cette soupe très équilibrée entre le salé et le sucré ravit les Vietnamiens qui adorent ces mélanges.

 

 

6. Le Bun Cha

Ce plat de nouilles au porc grillé qui serait originaire de Hanoi reste LE plat populaire de Hanoi. Dans le sud le pendant de ce plat serait le Bún Thit Nuông dans lequel les vermicelles et la viande s’accompagnent de citronnelle, d’ail arrosés d’huile à la ciboule afin d’éviter que la viande ne soit trop sèche. Le tout est servi avec de nombreuses herbes, de la salade, des crudités nature et aigre-douces sans oublier la fameuse sauce nuoc mam et le piment.

Un endroit sympa pour goûter ce plat est au 195 Co Giang, Co Giang Ward, District 1 (près du marché russe).

 

7. Le Pho

Le Pho est une soupe de nouilles de riz au bœuf, fleuron culinaire du nord. Cependant ce plat est très répandu à Hô-Chi-Minh-Ville et peut avoir des saveurs différentes liées aux goûts du sud. Goûtez le plat auprès d’un des vendeurs ambulants proches des marchés de la ville Vous pourrez également retrouver ce plat dans de bons restaurants comme le restaurant Ph Hoa 260C  D. Pasteur considéré par certains habitants comme le meilleur de la ville pour le Pho, le restaurant 13 au 15D Ngo Duc Ke ou plus populaire dans un des petits restaurants de la chaîne Pho 24.

 

8. Le Banh Mi ou Sandwich frais

Succès général auprès des Vietnamiens, ce plat, héritage de la colonisation française et chinoise, reste typiquement vietnamien. Il s’agit de sandwichs confectionnés à partir d’un bout de baguette garni avec d’une viande au choix (bœuf, poulet, porc), de fromage (type « vache qui rit »!), de tranches de concombre et de carottes finement râpées. Le tout est assaisonné de mayonnaise, de sauce de soja et de piment. Certains rajoutent du beurre en garniture ou du poisson. Vous ne manquerez pas de le découvrir car il est préparé dans de nombreux endroits.

Ho Chi Minh Ville, ville économique du Vietnam

Comparativement à d’autres villes du Vietnam comme Hoi An ou Hué par exemple, Ho Chi Minh Ville est jeune. Auparavant appelé Prey Nokor, il s’agissait d’un petit port dépendant du royaume khmer qui englobait tout le delta du Mékong. Le protectorat chinois donna le nom d’Annam à cette partie du territoire formant aujourd’hui le Vietnam. Peu à peu des Annamites fuyant la dynastie Minh s’installèrent dans cette basse Cochinchine réputée fertile. Cet aspect de richesse ne manqua pas d’attirer entre-temps Chams, Indiens, Viet, etc.

Poussée par la dynastie des Nguyen, la région de Bièn Hoà (environs de Saigon) fut officiellement occupée en 1658 avant l’occupation du fort de Prey Nokor en 1674 qui devint alors Saigon. Le nom de « Saigon » signifie « le bois de kapokier » en raison des nombreux fromagers (appelés aussi arbres à coton) qui peuplaient la région.

Par crainte des rebelles Tây Son contre les Nguyen, la cité fut murée en 1773. L’empereur Gia Long y reçut, en 1789, une mission militaire française afin de défendre les forces annamites contre les ennemis. Il en résulta la construction de cette citadelle. Il ne reste d’ailleurs plus rien de cette dernière à forme octogonale. Au début du XIXème siècle la nouvelle dynastie Gia Dinh occupa la citadelle jusqu’en 1859. C’est alors qu’à la suite de vifs combats les annamites capitulèrent et Saigon fut aux mains des Français. La citadelle occupée par les militaires français devint le siège de la colonie française en Cochinchine. C’est précisément le 5 juin 1862 qu’aux termes d’un traité entre l’Annam, la France et l’Espagne que la Cochinchine devint une colonie, Le profil de la ville se transforma et de grands travaux débutèrent ; On creusa des canaux et des milliers d’arbres furent plantés. Saigon « occidentalise » alors son architecture à la française et de grands monuments imposants sortent de terre comme le palais du gouverneur, la poste centrale ou encore la cathédrale, les sites idéals pour les visiteurs dans leur circuit au vietnam. Parallèlement de nombreuses villas (toujours sur pied) furent construites. Saigon devint alors une cité plaisante où il fait bon vivre. On parle parfois d’elle en la décrivant comme « la perle de l’Extrème-Orient ». Pendant ces années folles, expositions, bals, courses cyclistes et même régates étaient organisés. Puis le « temps » se gâta et la révolte contre le colonialisme français s’accrut qui s’achèvera par la guerre d’Indochine jusqu’en 1954.

Cette année 1954 sonna la fin de la guerre d’Indochine mais marqua aussi le début d’une période tourmentée car dès 1962 les Américains débarquèrent à leur tour pour « défendre le sud-Vietnam » au coté du Président du Sud, Ngô Dinh Diêm contre le Nord. La ville se remplit de milliers de militaires et de civils. Bars, et prostituées firent en même temps leur apparition.

L’année 1975 vit la chute du régime pro-américain, marqua la fin de la guerre du Vietnam et le départ des Américains. C’est peu de temps après, le 2 juillet 1976 que la ville adopta le nom de Ho Chi Minh Ville en hommage au père de la nation vietnamienne réunifiée. La ville entra dans une période austère dictée à travers un carcan politique, administratif et policier rigide. Les habitants fuirent en masse la ville (période des boat-people) et il fallut attendre 1987 pour que le gouvernement change de politique et prenne des mesures de libéralisation. Cet élan se poursuivit et l’année 1991 marque véritablement le début d’un développement commercial, économique et financier poussé. Le retard allait vite être comblé pour arriver aujourd’hui au dynamisme économique et culturel qu’on lui connaît.