
đż Les Montagnes des FĂ©es â Le souffle magique de QuáșŁn BáșĄ
October 29, 2025
Au nord du Vietnam, lĂ oĂč les nuages se posent doucement sur les crĂȘtes, se cache un lieu que lâon croirait sorti dâun rĂȘve : les Montagnes des FĂ©es de QuáșŁn BáșĄ.
Deux collines jumelles, parfaitement arrondies, se dressent cĂŽte Ă cĂŽte au milieu dâune vallĂ©e paisible. Leur forme douce et harmonieuse fascine depuis toujours les voyageurs et les habitants. On les appelle âles seins des fĂ©esâ, symbole de beautĂ©, de fertilitĂ© et dâamour maternel.
Quand le soleil se lĂšve, la brume matinale glisse lentement sur les pentes vertes. Les montagnes semblent alors respirer, sâĂ©veiller au rythme du vent. La lumiĂšre dorĂ©e caresse leur courbe parfaite, et le paysage devient presque irrĂ©el, comme si le temps sâĂ©tait arrĂȘtĂ©.
Ă midi, sous le ciel pur de HĂ Giang, la vallĂ©e sâouvre en un immense tableau de champs en terrasses, de villages HâmĂŽng et Dao, de maisons en terre battue, de riziĂšres miroitantes. Et le soir, quand le crĂ©puscule teinte lâhorizon de rose et dâor, les deux montagnes se parent dâune tendresse infinie.
Mais derriÚre cette beauté tranquille se cache une légende touchante.
On raconte quâautrefois, une fĂ©e descendit sur terre, sĂ©duite par la douceur de la rĂ©gion et lâamour dâun jeune homme mortel. De leur union naquit un enfant. Lorsque le roi du ciel rappela la fĂ©e dans son royaume, elle ne put se rĂ©soudre Ă abandonner son bĂ©bĂ©. Avant de partir, elle laissa sur la terre ses deux seins, pour nourrir son enfant Ă jamais. Avec le temps, ils devinrent les deux collines jumelles que lâon voit aujourdâhui.
Cette histoire, transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, donne Ă QuáșŁn BáșĄ une Ăąme unique â celle dâune terre bĂ©nie par les dieux, dâune vallĂ©e oĂč la nature parle le langage du cĆur.
Les voyageurs qui sâarrĂȘtent ici ne viennent pas seulement admirer un paysage : ils viennent ressentir une Ă©motion, un souffle ancien qui relie la nature, les lĂ©gendes et la tendresse humaine.
Se tenir devant les Montagnes des FĂ©es, câest un peu comme Ă©couter une chanson sans paroles.
Câest sentir, au fond de soi, la beautĂ© simple du monde.










